Vous vous demandez parfois:
- Comment doubler votre influence ?
- Comment doubler vos chances d’obtenir une réponse favorable à votre demande ? Que ce soit pour l’achat d’un produit ou d’avoir un numéro de téléphone ?
- Comment faire en sorte que les gens vous apprécient davantage ?
- Comment faire pour qu’on se rappelle plus facilement de vous ?
- Comment faire pour qu’on vous perçoit plus attirant(e) ?
Si la réponse est oui, alors j’ai une très bonne nouvelle pour vous ! Mais si la réponse est non, alors dites-moi dans les commentaires les techniques que vous utilisez au quotidien pour être influent à votre manière ? 🙂
La bonne nouvelle est que vous pouvez être ce que j’ai écrit plus haut en seulement une à 2 secondes, sans que cela vous demande de l’énergie, du temps ou de l’argent et surtout avec un temps d’apprentissage très, très faible. Vous pouvez donc la mettre en place dès la fin de la lecture de cet article !
Je ne vais pas vous tenir en haleine trop longtemps…
La méthode d’aujourd’hui consiste à toucher brièvement (entre une à deux secondes maximum) l’épaule ou l’avant-bras de votre interlocuteur pour pouvoir bénéficier des effets décrits plus hauts.
Cette technique fonctionne même si vous demandez de l’argent ou que vous proposez un rendez-vous.
Si vous vous dites que c’est trop beau pour être vrais, alors je vous dirais d’appliquer cette méthode vous-même à partir de MAINTENANT et dites-moi dans les commentaires quel sont les changements positifs que vous avez remarqués. 🙂
Pourquoi augmenter son influence ?
D’après les recherches scientifiques qui parlent de ce sujet, augmenter son influence de cette manière permet différentes choses:
- Le fait de toucher quelqu’un dans la rue au moment de lui demander un peu d’argent fait passer le taux d’acceptation de 29 à 51%.
- Le fait de toucher une femme dans la rue au moment de lui demander de répondre à un questionnaire sur un produit fait passer le taux d’acceptation de 43.1 à 67.1%.
- Le fait de toucher une jeune femme rencontrée dans la rue en lui demandant son numéro de téléphone fait passer le taux d’acceptation de 10 à 19,2%.
- Le fait de toucher une jeune femme dans une boîte de nuit au moment de lui proposer de danser fait passer le taux d’acceptation de 43.3 à 65%.
- Le fait de toucher un chauffeur de bus au moment de lui demander un ticket alors qu’il manque environ 7% de la somme fait passer le taux d’acceptation de 35 à 60%.
- Le fait pour une serveuse de toucher un client en lui demandant ce qu’il veut boire fait passer le pourcentage de clients donnant un pourboire de 10.8% à 24.6%.
Alors ? Toujours pas convaincu ?
Cette méthode ne prend quelques secondes à mettre en place, j’ai décidé de l’aborder en premier également parce que c’est la plus simple à mettre en place et qui devient une habitude après quelques jours à force de pratique, évidemment, toutes les futurs Astuces de cette série « Comment convaincre & Comment persuader » vont devoir être mis en pratique pour que ça puisse devenir une habitude et voir les effets positifs que ça procure après.
Ces petits touchers sont très bien acceptés socialement et font que les gens se sentent mieux avec vous et vous apprécient davantage, alors, qu’est-ce que vous attendez de tester ça et me raconter tout ça en commentaire ? 🙂
Références:
-« Compliance to Requests Made by Gazing and Touching Experimenters in Field Settings » Kleinke C.L., Journal of Experimental. Lien
– « Touch, Awareness of Touch, and Compliance With a Request« , Guéguen N., Perceptual and Motor Skills. Lien
– « Courtship Compliance: The Effect of Touch on Women’s Behavior« , Guéguen N., Social Influence, 2007. Lien
– « Another Evaluation of Touch and Helping Behavior« , Guéguen N., et al., Psychological Reports, 2003. Lien
– « The Effect of Touch on Tipping: an Evaluation in a French Bar », Guégen N. et al, International Journal of Hospitality Management, 2005. Lien
– Pour plus d’information voir: « Contact tactile et acceptation d’une requête: une méta-analyse« , Guéguen N, et., Cahiers Internationaux de Psychologie Sociale, 2008. Lien
– Ou encore « Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études« , Olivier Roland, Chap. Introduction. Lien